Bodhidharma

DA MO ou BODHIDHARMA

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Généralités

 

Da Mo était un moine bouddhiste venu d’Inde. Il est le fondateur du Bouddhisme Chan.

 

On rapporte qu’il avait les yeux bleus et la peau bien claire pour un Dravidien (dravidien,enne : Nom désignant les indigènes, petits et sombres de teint, qui vivaient dans le sud de la péninsule indienne avant l'arrivée des Aryens).

 

Les informations fiables sur sa vie sont particulièrement rares. Les biographies les plus détaillées sont aussi les plus tardives, ce qui remet en cause la véracité des informations contenues. Le plus ancien écrit est celui de Tanlin (506-574), qui aurait disciple de Huike (disciple de Da Mo) ou, selon certains, de Da Mo lui-même. Il est l’auteur de Deux Entrées et Quatre Pratiques.

 

Avant de passer à l’histoire de sa vie, intéressons-nous à la signification du nom sous lequel il est vénéré par les adeptes du bouddhisme Chan : Bodhidharma. Ce nom vient de « Bodhi », qui signifie « état d’éveil », et de « Dharma », qui signifie « loi, doctrine ». Le sens donné à l’ensemble de son nom est « l’Illuminé ».

 

Da Mo en Inde

 

Da Mo serait né entre 440 et 460. Il était originaire de la région de Madras, ou peut-être de Ceylan (actuel Sri Lanka).

 

On suppose qu’il était le troisième fils du roi Sughanda (roi de Kanchipuram, aujourd'hui devenue l'une des sept villes saintes d'Inde), de la dynastie Pallava (d’origine indo-iranienne). Cette origine supposée rendrait compatible les informations de Tanlin avec des données concernant un « Bodhidharma » persan rencontré à Luoyang entre 516 et 526 par Yang Xuanzhi. Pour d’autres, le Persan et le premier patriarche du Chan serait deux personnes différentes.

 

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Il était membre de la caste des guerriers (les Kshatriyas) : de part cette place dans la société indienne, il était formé aux maniements des armes (Vajramushti, une ancienne technique de combat apparue en Inde, probablement plus de mille ans avant J.-C., dans la caste des Brahmanes, et dont les racines sont religieuses).

 

Selon le « Nouveau recueil des biographies des moines éminents » de Daoxuan, Da Mo appartiendrait à la caste des brahmanes (caste sacerdotale, la première des grandes castes traditionnelles de l’Inde).

 

L’enseignement religieux lui aurait été dispensé par Prajnatara, 27e patriarche du bouddhisme du Mahayana (doctrine du « Grand Véhicule »). Cela fait de Da Mo le 28e patriarche du bouddhisme indien, et le premier patriarche chinois du bouddhisme Chan, par son séjour au monastère de Shaolin.

 

On raconte que Prajnatara offrit une pierre précieuse au père de Da Mo. Afin d’estimer la compréhension de plusieurs enfants, il leur demanda leur opinion sur la pierre. En toute logique, les enfants la trouvèrent tous merveilleuse, sauf un : Da Mo. Il répondit : « La pierre n’a pas de grande valeur, car finalement la seule chose qui ait de la valeur, c’est l’esprit, c’est l’esprit qui est capable de comprendre la valeur de l’existence, la valeur des choses, la valeur des êtres, la pierre en elle-même ne vaut rien sans l’esprit, c’est l’esprit qui est important. » Il devait avoir 7 ou 8 ans. Prajnatara, soupçonnant le potentiel de sagesse de l’enfant, le prit comme disciple. Il lui recommanda, dans ses dernières volontés, de transmettre en Chine la pratique du Chan.

 

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Il semblerait que Da Mo passa d’abord en Malaisie, à Palembang, où il resta longtemps, avant d’aller vers le nord du pays, puis au Siam, et dans d’autres régions de l’Asie du Sud-Est. C’est seulement ensuite qu’il se serait rendu en Chine.

 

Da Mo en Chine

 

D’après la majorité des spécialistes, il est arrivé en Chine sous les Liang (502-557), vers 520. Il est alors âgé d’une soixantaine d’années. Son entrevue avec l’empereur Wudi à Chin Ling (actuelle Nankin) est restée célèbre. Ce dernier souhaitait rencontrer Da Mo pour discuter de bouddhisme, et être louer pour toutes les actions qu’il avait menées en faveur de cette religion. Voici le dialogue entre ces deux personnages tel que le décrit Roland Habersetzer (voir « Sources ») :

 

- J’ai construit des temples, diffusé les textes sacrés, multiplié les moines. Toi, Vénérable, qui est près de la Vérité, dis-moi si mes actions ne méritent pas considération ?

- Elles ne sont nullement méritoires, fit le vieillard en haussant les épaules.

L’empereur stupéfait par tant d’impertinence, et ébranlé par tant d’aplomb, l’interpella encore, plus brutalement cette fois.

- Quel est donc selon toi le Principe suprême ? la Vérité sacrée ?

Bodhidharma sourit et répondit calmement :

- Le Principe habite toutes les choses ; et rien n’est sacré.

L’empereur se leva, courroucé :

- Dans ce cas, qui es-tu donc, toi qui te tiens devant moi ?

- Je n’en sais rien, Majesté…

 

Da Mo comprit alors qu’il n’était pas fait pour la vie mondaine et décida de se retirer.

 

Il passa le fleuve Yangzi (fleuve jaune) en 527 (selon la légende sur un roseau à cinq feuilles) et arriva dans le royaume des Wei. Là, il s’arrêta au monastère Shaolin.

 

Da Mo et Shaolin

 

D'autres moines, avant lui, avaient apporté les rudiments d'un bouddhisme visant l'unité du corps et de l'esprit. Mais aucun n'eut autant d'importance que Da Mo à Shaolin.

 

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Aucune preuve historique ne confirme la présence de Da Mo au monastère de Shaolin. Cependant, la légende dit qu’il aurait enseigné le Bouddhisme Chan et les arts martiaux aux moines. Cela en fait le père du Shaolin Quan (kung-fu de Shaolin) : ainsi, une grande partie des arts martiaux traditionnels chinois trouveraient leur véritable origine en Inde.

 

Da Mo aurait médité pendant neuf ans devant le mur du monastère. « Zazen » (ou « Zuochan ») est le nom qui fut donné à sa posture de méditation. Un surnom fut aussi donné à Da Mo : le « Brahmane contemplant un mur ». Il s’agissait pour Da Mo de prêcher par l’exemple. L’objectif n’était bien évidemment pas de contempler un mur, mais de rendre son esprit comme un mur, c’est-à-dire lisse, abrupt,… Voici ce qu’en dit Roland Rech, moine zen, représentant de l’AZI (Association Zen Internationale) : « Le mur nous renvoie au fait que tous les objets extérieurs après lesquels on court sont vains, que finalement la seule chose importante à faire dans cette existence est de tourner son regard vers l’intérieur et même tournant son regard vers l’intérieur, ce n’est pas pour y trouver quelque objet ou quelque trésor à saisir, mais réaliser vraiment un esprit tel le mur, c’est à dire un esprit où rien ne demeure, un esprit lui-même insaisissable, le propre esprit est insaisissable. C’est ça que Bodhidharma essayait de faire comprendre par sa pratique face au mur dans laquelle il a prêché vraiment par l’exemple et sans essayer d’expliquer les choses. »

 

Ce long temps de méditation sera à l'origine de légendes:

· Au cours de neuf années de méditation, il aurait perdu totalement l'usage des mains et des pieds.

· Un jour, il se serait endormi. Il se réveilla en sursaut, et en colère contre lui-même, il se serait coupé lui-même les paupières, pour ne plus risquer de s'endormir. Ses paupières, en tombant au sol, aurait donné naissance à des plants de thé.

· Da Mo aurait fini par s'identifier à son environnement au point de discerner les mouvements effectués derrière son dos, ou de comprendre clairement le langage des insectes. Ces deux exemples tiennent plus de l'allégorie que de la réalité, mais ils montrent l'importance du développement des facultés sensorielles par une concentration intense sur soi-même, pour aboutir à une forme de communion entre l'homme et l'univers.

Si la mission de Da Mo est de transmettre le Chan en Chine, pourquoi a-t-il enseigné l’art du combat aux moines de Shaolin ?

 

Da Mo constate le mauvais état physique des moines, dû à l’excès de méditation. Ils ne parviennent pas à subvenir à leurs besoins sans aide. Da Mo leur aurait enseigné des techniques, afin qu’ils puissent se défendre contre les animaux et les brigands. Ces techniques pouvaient être des techniques de combat à main nue ou avec bâton, ou peut-être une simple adaptation de mouvements de Hatha Yoga, ou encore des techniques issues du Vajramushti. Cette thèse est contestée, et un autre point de vue avance qu’il leur aurait appris une série de 18 mouvements destinés à fortifier le corps et l’esprit. En effet, la mauvaise condition physique des moines les empêchaient de pratiquer correctement la méditation. Ces 18 mouvements, appelés les « 18 mains des disciples de Bouddha » (Shih Pa Lohan Sho) seraient à la base du kung-fu de Shaolin. On ne peut pas parler de réelles découvertes dans le domaine purement technique, et Da Mo n’est certainement pas l’inventeur des « 18 Lohan ». Son apport supposé est la classification des exercices les plus aptes à résoudre son problème. Depuis peu, on évoque également le Ta-mo-wei-tan, ou Jin-gang Qi-gong (ensemble de mouvements gymniques de faible amplitude mettant surtout l’accent sur les techniques respiratoires du Qi-gong ou Chi-Kung).

 

Aujourd’hui, les arts martiaux de Shaolin, ou ceux qui en résultent, sont considérés comme d’influence bouddhiste, alors que la plupart des arts martiaux traditionnels chinois sont plutôt influencés par le taoïsme (certains observateurs associent la différence entre style externe et style interne à cette différence philosophique). Même si certains historiens doutent de la présence de Da Mo à Shaolin, il est clair que sa doctrine est devenue un des fondements du célèbre temple.

 

Da Mo décida de quitter le monastère Shaolin car les moines étaient plus intéressés par l’aspect martial de son enseignement, ce qui fut source de déception pour lui.

 

Les disciples de Da Mo

 

Le principal disciple de Da Mo était Hui Ke (487-593). Il fut le 2e patriarche du Bouddhisme Chan.

 

Da Mo confia à Hui Ke les quatre volumes du « Sutra de l’Entrée sur l’Ile » (Lankavatarasutra en sanskrit, Léngjia abaduoluó bojing en chinois). Il aurait dit à son élève : « Quand je vois la terre de Chine, il n’y a que ce sutra qui puisse sauver les gens. C’est par lui que tu sauveras le monde ».

 

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Que dire de Hui Ke ? C’était un érudit, avec une bonne connaissance du confucianisme, du taoïsme et du bouddhisme. Il avait beaucoup étudié les soutras bouddhistes, et malgré toute cette recherche, il n’avait trouvé aucun apaisement de l’esprit. On raconte que, ayant entendu parlé d’un grand maître bouddhiste, il voulut le rencontrer. Il se rendit à la grotte de Da Mo, en plein hiver, alors qu’il neigeait sur Shaolin. Da Mo ne le regarde même pas. Hui Ke patienta une semaine entière, à l’entrée de la grotte, avec de la neige jusqu’aux genoux. Finalement, transi de froid, affamé et épuisé, il supplia Da Mo de s’apercevoir de sa présence. Ce dernier répondit qu’il ne bougerait pas tant que la neige ne serait pas rouge. Alors Hui Ke se coupa lui-même le bras gauche et le porta à Da Mo afin de lui prouver son sens du sacrifice en vue d’assouvir son désir de connaissance. Il ne faut sans doute pas prendre ce récit au premier degré, mais plutôt le lire comme une parabole : Hui Ke a en fait coupé avec ses anciens modes de pensée et ses connaissances antérieures. Voici le dialogue qui suivit (d’après Roland Habersetzer, dans l’Encyclopédie des arts martiaux de l’Extrême-Orient) :

 

- Maître, mon esprit est agité ; puis-je te prier de lui apporter la paix ?

- Montre-moi cet esprit tant perturbé. Fais-le sortir et je lui donnerai la paix.

- Mais, Seigneur, il m’est impossible de te montrer mon esprit !

- Tu vois bien. Je l’ai déjà apaisé.

 

Hui Ke et trois autres disciples restèrent six ans auprès de Da Mo. Après le départ de ce dernier, Hui Ke resta encore à Shaolin, mais refusa d’enseigner : il préférait approfondir ses connaissances. En 534, il quitta la région de Lo-Yang au cours d’une période de troubles politiques. Il voyagea à travers le pays, et travailla parmi les paysans pour gagner sa vie. Cependant, sa façon de vivre et d’enseigner la doctrine (peu conforme à l’enseignement officiel du bouddhisme) ne plaisaient pas à tout le monde, et cela lui valut des ennemis. Après 574, il dut fuir plus au sud, dans les montagnes où coule le Yang-tse. Il fut quand même arrêté comme hérétique et exécuté en 593, à l’âge de 106 ans.

 

Tanlin (506-574), auteur du plus ancien écrit sur Da Mo, Deux Entrées et Quatre Pratiques, est reconnu comme disciple de Hui Ke, mais il est possible qu’il ait été élève de Da Mo lui-même.

 

Mort de Da Mo

 

Da Mo serait mort entre 529 et 535 dans des conditions mystérieuses (peut-être par empoisonnement). Hui Ke l’aurait enterré dans une grotte proche de la rivière Luo. Certains en ont déduit qu’il serait mort lors des exécutions ordonnées à cet emplacement en 528 par l’empereur Xiaozhuang.

 

Mais trois ans plus tard, il fut vu avec une seule sandale par un fonctionnaire des Wei occidentaux (534-556) à qui il prédit la mort du souverain : cette prédiction se réalisa. Sa tombe fut alors ouverte et on n’y trouva qu’une sandale…

 

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L’apport de Bodhidharma

 

Quel fut l’apport de Da Mo ?

 

Il est à l’origine d’un nouveau courant philosophique qui eut une incidence sur les arts martiaux, qui passèrent de simples techniques martiales à un moyen d’unification du corps et de l’esprit.

 

Da Mo a apporté un esprit nouveau aux arts martiaux chinois. Les moines cherchaient à purifier leur esprit: Da Mo leur a appris comment y parvenir sans négliger leur corps. "La méditation en action vaut dix, cent, mille fois mieux que la méditation au repos." (Kung-fu : trois mille ans d’histoire des arts martiaux chinois, page 36).

 

Sa philosophie se rapproche du Yujiaxing, qui est une branche du bouddhisme Mahayana. Le but est de développer sa perception pour atteindre la vacuité de l’esprit (c’est-à-dire faire le vide dans son esprit). Cet état de conscience pure est la condition sine qua non pour comprendre le dharma, l’enseignement de Bouddha. Il s’agit de percevoir sa vraie nature, en laissant de côté les illusions de la pensée. C’est un bouddhisme contemplatif, d’où l’importance des techniques de méditation.

 

Concernant les exercices physiques que Da Mo a appris aux moines (les « 18 Lohan »), un maître de Shaolin, Ch’ueh Taun Shangjen, pendant la dynastie de Yuan (1260-1368), perfectionne les techniques originales. Elles passent de 18 à 72. Pendant plusieurs années, Ch’ueh Taun Shangjen voyage dans toute la Chine et rencontre deux autres maîtres Shaolin : Li Ch’eng et Pai Yu-feng. Tous trois s’entraînent et partagent leurs connaissances. Ils retournent au temple de Shaolin et développent les bases du programme de Chuan Fa : les techniques passent alors à 170, classées en 5 groupes, chacun représenté par un animal : le Tigre, le Dragon, la Grue, le Serpent et le Léopard.

 

D’après certains historiens, Da Mo n’aurait pas laissé de traces écrites de son enseignement. Ceci irait dans le sens de la transmission du dharma sans recours au langage. Certains ouvrages lui seraient néanmoins attribués :

- Deux entrées et quatre pratiques

- La stance de la transmission du dharma sans paroles

- Sermon de la lignée du sang

- Sermon de la destruction des apparences

- Sermon de l’éveil

Da Mo aurait aussi rédigé deux traités (Sutras), mais ceux-ci auraient en réalité été écrits par ses disciples :

- le Yi-jin-jing (ou I-Chin-Ching) : ensemble d’indications portant sur l’assouplissement des muscles et tendons ;

- le Xi-sui-jing (ou Hsi-sui-ching) : texte sur la manière de nettoyer la moelle et les sinus.

Au début du XXe siècle, dans un monastère de Chine centrale, on découvrit une importante bibliothèque où figurait un Traité de Bodhidharma (Ta-mo-loun), texte attribué au moine Tanlin.

 

Une chose cependant paraît certaine : en affirmant que corps et esprit sont des notions indivisibles et la Vérité Ultime (cette illumination soudaine apportant au sage la vraie connaissance et la paix de l’âme) ne saurait être trouvée en dehors de leur union, Bodhidharma a apporté un esprit nouveau basé sur une méthode physique proposée dans un milieu  spirituellement apte à le suivre et qui marquera définitivement le développement des arts martiaux, ceux déjà de son temps, en tout cas ceux qui se réclameront par la suite de Shaolin. Pour la première fois sans doute la technique martiale s’est trouvée définie comme un moyen pour arriver à un état d’esprit. C’est ce qui va lui donner le statut d’un véritable art.

 

Mais sans doute cet homme remonté du sud de l’Inde ne fut-il pas unique en ce temps-là. On a gardé, dans les récits de l’époque, trace de dizaines d’ermites et de voyageurs bouddhistes, transmettant leur doctrine, et que l’on traite aussi d’ « Illuminés » (ou ayant « l’éveil dans la doctrine », sens de « Bodhidharma ») et qui furent souvent reçus en entretien par les autorités locales intéressées par le courant spirituel qu’ils véhiculaient (mais de moins en moins intéressés maintenant par la doctrine venue de l’Inde et de plus en plus par l’enseignement chinois du Sage Zong Zi). Et l’on trouve également pendant les années qui suivirent les marques du passage d’autres moines à Shaolin, particulièrement doués dans la pratique des techniques de combat, et qui enseignèrent sur place pour le plus grand profit des moines. Ainsi le célèbre Jinna Luo, qui séjourna à Shaolin quelques 50 ans après le départ de Bodhidharma.

 

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Sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bodhidharma

 

http://www.zen-occidental.net/bodhidharma.html

 

http://www.korbak.com/historique/legende.htm

 

Kung-Fu : Trois mille ans d’histoire des arts martiaux chinois, de Roland Habersetzer (éditions Pygmalion)

 

www.icilachine

 

http://www.jeffspeakman.fr/origines.htm

 

www.zen.wikibis.com

www.zen-nice.org (Retranscription de l'interview de Roland Yuno Rech dans l'émission "Voix Bouddhistes" du 25 mars 2001 sur France 2)

 

Encyclique des arts martiaux d’Extrême-Orient, de Gabrielle et Roland Habersetzer (éditions Amphora Sports)